•  Alice tentais désespérément de se dissimuler parmi les multiples corridors. Ces sens étaient bousculés par de violentes secousses. Sa vision mise en écume et ses gestes freinés, à chacun de ses pas elle craignait de se rompre le cou dans sa chute. Elle avait fui après que la factice reine aille exprimer son enthousiasme. « Je sais ! » avait-elle hurlé atteignant des hauteurs inconnues.  Ses lèvres charnues avaient dévoilé des gencives bleutées dépourvu hasardeusement de leurs bijoux. La jeune fille s’était échappée de son emprise devenue terriblement insistance. Elle avait commencé à ressentir de vives turbulences dans tout son être comme si quelqu’un s’amusait à chatouiller son âme. Elle avait finis par étouffer.   

    Le décor vibrait. Les murs disparaissaient. Sa peau dégoulinait, son visage se déformait. Ses pupilles ruisselaient de leurs coloris jusqu’à que ses globes soient dépouillé, entièrement.

    -Pourquoi pleures-tu Alice ?

    -Je ne pleure pas. Déclara-t-elle au monstrueux félin. Je suis venu.

    Elle vérifia ses joues ; humides. C’est avec fascination que ses doigts traversèrent son visage. Sans être bloquer par quoi-que-ce-soit. La question de Chat l’extrait de son occupation :

    -Qu’as-tu appris ?

    Sa langue se lova contre son palet.

    -Je ne sais pas.

    -Pourquoi cela devrait être une excuse ?

    -Je ne sais…

    La fin de sa phrase se dissipa. Et ce ne fut que de rapides flash puis un lointain écho. L’ultime flocon.

    Blanc. Rouge. Blanc. Gris. Des éclairs aveuglants. Et une voix placide répétant sans cesse la même interrogation : «  -Où es-tu, Alice ? »

    Nouveaux éclairs. Gris. Blanc. Rouge.

    Des yeux topaze scintillaient indéfiniment et se tordaient sous la pression de leurs paupières.

     

    -Où es-tu ? Questionna Chat. Alice ?

     

     

    L'interminable attente de Fanne


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