• -Pourquoi ne puis-je pas entrer ? demanda doucement Alice aux deux gardiens qui l’empêchaient de franchir l’imposante porte.

    -Vous n’avez pas été invité. Répliqua les deux gardes en chœur.

    Ils étaient semblables en tous point ; même postures, même expression qui étiraient leurs visages fripés, même couches de gras qui faisant penser à des vagues  ou à des jupons superposées, même corps trop fins pour appartenir à leurs têtes, même vêtements rouge cerise dans lesquels ils se noyaient.

    -Comment pouvez-vous  en être sûre ?

    -Parce qu’on le sait !

    Alice vint se poster devant l’homme de gauche, se fit la plus grande possible et l’interrogeai :

    -Comment sais-tu que je ne suis pas invitée ?

    -Il me l’a dit, dit-il un peu déconcerté en montrant l’homme de droite.

    -Et toi ?

    -Il me l’a dit aussi.

    -Donc vous vous êtes dit tout les deux que je ne pouvais pas rentrer car…

    -Tu n’y es jamais entrée ! Coupa les deux gardiens.

    -Je m’appelle Alice et j’ai été conviée ici, dans ce palais que vous défendez absurdement, par la  Reine, elle-même. Je vais maintenant vous demandez ; croyez-vous qu’elle serait heureuse ou même indifférente que vous ne laisser passer son invité ?!

    -Mais…

    -C’est que…

    -Pourquoi ne veux-tu pas qu’elle passe ? Dit l’homme de gauche injustement à l’homme de droite.

    -C’est toi qui refusait qu’elle ne rentre !

     

    Ils s’écartèrent ensemble.


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