• What scares me ?

    Qu'est-ce qui m’effraie ?

    Manquerai-t-il une clef dans tout ce manège ?

    What scares me ?

     

     

     

     

     

     

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    Quand je la cueillis, elle s'envola. Pourquoi ne veux-t-elle pas rester avec moi. Je griffonne le mot "crainte".  C'est vrai que je suis bizarre, mais je ne fais pas peur, non ? Je suis juste...incompris....enfin...c'est ce mensonge qui m'aide à tenir. Oui, je suis pathétique, et je comprends bien que vous vous y arrêté là, en vous disant que je ne vaux pas la peine, et vous auriez bien raison. Mais je suis comme ça, je peux dire les pires vérités du monde, sans pour autant que ça se encre dans mon cerveau. Cela me rappelle la mort de mon père. Je ne me suis pas rendu à son enterrement, ah quoi cela servirai ? Il n'était pas mort, enfin c'est ce que j'imaginais, et là encore j'ai du mal à savoir si c'est vrai. Le pire ça a été pour ma mère, je ne cessais de lui demander "maman, quand est-ce que papa revient?". C'est pourquoi elle n'a plus toute sa tête à présent. 

    Après je déteste qu'on s’apitoie sur mon sort, c'est pourquoi j'évite de parler aux gens. C'est bien la première fois que je raconte ça, et c'est étrange car je ne ressens aucune délivrance. Cela ne me fait ni chaud, ni froid. Peut être suis-je insensible ? Encore une chose à rajouté à ma liste. Je devrais aller me coucher car le couvre feu est déjà passé mais je ne suis pas fatigué. Sauf que je sais que c'est demain matin, pour me lever, que la bataille va commencer. Alors je range ma liste et me glisse sous les draps. Sauf que quelque chose en moi refusais que je plonge dans le pays des rêves, comme si je me doutais de se qu'il allait arriver.


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  • What scares me ? 2

     

    Je n'ai pas dormi de la nuit, ceux qui ne change pas vraiment de mes habitudes. Je me suis plains une fois à l’infirmière pour mes insomnies passagère, et ce fut la seule fois. Elle m'avait prescrit un kilo de médicament, que je me suis empresser de jeter dans une des poubelles extérieurs Cela me rappelait trop mon ancien colocataire qui c'est suicidé en avalant trop de ces gélules habituelles. Il s’appelait Criss, et étant dépressif, des médecins venaient souvent pour vérifié sa santé. C'est pourquoi je me permets de veilliez tard, maintenant que je ne risque plus de déranger quelqu'un.

    Je me lève et observe mon reflet. J'ai des larges cernes qui pendent ainsi que des yeux injecté de sang, et même un coup d'eau froide ni change rien. Je pioche un tee-shirt et un pantalon basique dans mon tas de linge, attrape mon sac et m'élance dans le couloir. Il est silencieux. Mauvais signe, je dois bien avoir vingt minutes de retard.

    Quand je rentre dans la salle, quelques personnes se tournent vers moi, les autres sont juste intéressé ou absent mentalement.

    - Alors Mathis, que nous vaut cette visite ? Si vous cherchez le dortoir c'est dans le seconde bâtiment ! S’exclame-t-il avec un sourire mesquin aux lèvres. "Autorité, autorité' autorité" me répète-je. C'est le premier mot de ma liste.

    -Veuillez m'excuser de mon retard, j'étais avec le principal, répondis-je en serrant les poings.

    Généralement je ne suis pas d'allure calme. Mais ça ne signifie pas pas que je cherche la baston à chaque coin de rue. Je suis celui qui s’efface, que l'on ne retiens pas le prénom, celui qu'on oublie facilement.

    -Je n'en doute pas une seconde, regagnez votre place.

    Je me retiens de lui faire remarqué sa touche ironique, et vais m'assoir à ma place. Le premier jour, j'étais le premier à entrée en classe. Ce n'étais pas certainement pas pour me mettre devant le tableau. J'avais pris la place la plus éloignée du bureau, dans un coin. Et j'avais utilisé cette petite technique pour tout les autres cours.

    Après quelques minutes, je ne pus m'empêcher de jouer au jeux du temps. A chaque minutes qui passent, je la rajoute et l'additionne à mon compteur. C'est censée me faire passé le temps mais je sais pertinemment que celui-ci passe beaucoup plus lentement. En ce moment j'aimerai être loin, très loin...dans un champ de fleur peut être...d'accord, j'admets que c'est assez étrange...mais croyez moi que n'importe qu'elle endroit vaudrait mieux qu'ici.

    Soudain mon voisin se retourne et me chuchote :

    - Dis, comment tu fais pour arriver tout le temps en retard alors que tu ne prend même pas la peine de t'habiller correctement ?

    Bien, encore ce genre de remarque tellement habile d'esprit. Je ne prend pas la peine de lui répondre. Mais c'est vrai que je suis un sacrée phénomène, je ne dors pas de la nuit et j'arrive comme même en retard. Mais j'ai une excuse toute faite : "J'ai la gastro", bien sur il ne faut pas l’utiliser trop souvent. Sauf que la vérité est un peu moins ordinaire.


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  • What scares me ?3

     Je suis atteins de chronomentrophobie, ça signifie que j'ai la phobie des horloges. Quand j'aperçois des aiguilles entourées d'un cadran, mon cœur se contracte, mes poumons se vident, je reste planté là, immobile, jusqu'à que je tourne de l’œil. Vous comprendrez pourquoi il m'est impossible d'avoir l'heure et que je dois me servir de mon instinct pour savoir à quand  les cours commencent lorsque l'alarme a décidé de se taire.

    C'est pourquoi il m'est impossible d'avoir un réveil, ce qui ne m'apporterais à rien puisque je ne dors pas. Enfin pas la nuit. En ce moment même je suis allongé sur ma table. J'ai renoncé à mon compteur depuis longtemps et cherche à ouvrir la porte des rêves. Et tomber sur un doux, calme et tranquille. Où des oiseaux viendraient se reposer sur mes épaules puis reprendre leurs voyages. Moi je resterais là, a attendre leurs retours. Je ne serais qu'une pierre sur le chemin, quelque chose d’insignifiant. Mais je serais tout de même là.

    - Mathis ! S'exclame le professeur, je convient que vous puissiez être en retard à mon cours, mais de ne pas écouter ? C'est intolérable ! Sortez ! J'appellerais vos parents ce soir, je suis sûr qu'ils seront...

    Je partis. Je n'ai aucune raison d'écouter son monologue. J'allais me rendre au deuxième bâtiment quand j’aperçus, derrière le grillage, une jeune fille qui attendais la tête penchée par-dessus le portillon. C'est bien inhabituel de voir des étudiants qui proviennent de l'extérieur, sachant qu'on est dans un internat; surtout qu'elle n'a pas son uniforme. Enfin moi aussi je ne le porte pas. Pas que je veux faire mon intéressant ni mon rebelle, j'ai d'autre chose à faire que dépenser mon argent là dedans.

    Pareil pour mes parents. Maintenant que je suis ici, ils sont bien tranquille. Je ne les vois jamais. Normalement on doit tous repartir avec sa famille le week-end. Sauf que moi, je me rend au studio de mon grand-frère Will. Il va avoir ces 23 ans et travail dans le markéting. Il n'a pas beaucoup de temps pour lui, ni pour une petite-amie, mais il accepte de m’héberger tant que je paye la nourriture et que je fais le ménage.Mais mieux vaut être exploité par Will comme fée du logis que rester dans la maison avec mon beau père à l'écouter.

     


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