•  

     

     

    Echo: Oh! Vous m'avez fait peur, je ne vous ai pas entendu arriver. Mais asseyez-vous donc. Quoi? Pardon? Hum....vous n'êtes pas ici pour parler à ce que je comprend. Mais puisque vous avez du temps écouter mon récit:

    << Je venais tout juste d'avoir une discussion, ma foi, intéressante avec une autruche et je ne suis pas entrain de vous mentir. Quand arriva une petite fille. Elle tourna autour de moi environ trois fois, puis me fixa pendant presque une minutes et me demanda d'une toute petite voix: "Suis-je morte?". Habituellement les individus que je rencontre savent s'ils sont décédés ou toujours en vie, voila pourquoi sa question m'avait un peu surprise. "Je ne sais pas" lui répondis-je forcée. Elle toussa, recouvra son visage des ses mains et me dit: "Moi aussi". Elle s'accroupi face à moi, entoura ses genoux de ses frêle bras. "Aidez-moi" me supplia t-elle tristement. "Que vous souvenez-vous?". Elle se leva, fit quelques pas tout en frottant ses bras nu. "J'était allongée sur l'herbe verte et mouillée et je tentais de me lever...oui je n'y arrivais pas...je for...je forçait sur mes bras, appuyant avec mes mains par terre. Mais mon corps refusait de bouger...Mes membres s'agitaient en cacophonie, ne n'importe quel sens, n'importe quand et même mes mains...écrasées sous mon poids, donnaient l'impression de vouloir s'enfuir. J'Abandonna et laissa doucement mon dos se fondre dans le gazon. Et en regardant mon corps, se remuer dans la confusion et le désordre j'avais l'impression d’assister à une chorégraphie... Comme si mes abattis ne faisait pas parti de mon corps, ou comme si cette chair n'était pas la mienne et qu'elle tentais de m'en faire sortir. Je vais vous le demander de nouveau, à vous, qui buvez mes paroles; suis-je morte?"

    Je lui répliqua, comme évidence: "Vous dormez seulement"

    .


    votre commentaire
  • La princesse Mononoké ? Vous connaissez ? Je suis sûr de n'être pas la seul à avoir tenté de chanter par dessus la chanson sans succès. Voici une vidéo où ils reprennent bien les paroles pour nous aider, testez !

    Et une petite traduction pour mourir moins bête :

    Le frémissement de la corde tendue d'un arc
    Ton cœur en émoi au clair de lune

    Ton beau visage qui se profile dans la lumière
    Aussi impitoyable que le fil de l'épée

    Ceux qui connaissent ton cœur
    Caché sous la peine et la colère
    Sont les esprits
    Les esprits de la forêt


    votre commentaire

  • 7 commentaires

  • votre commentaire
  • ciel: Petit dessin de fanne la dragonnière.  

    Je me promenais  librement dans mes pensées, laissant diverses images se dévoiler. J'aperçut, soudain, une bête étrange qui m’inspirait de la crainte dans mon vague esprit. J'attrape un crayon et commença à le faire voltiger sur la blanche feuille devant moi.  Des traits imprécis, donnant des courbes indéfinis et des ombres troubles, naissaient  sur la toile. L'ensemble ressemblait de plus en plus à l'image que j'avais en tête sans pour autant qu'elles soient identiques, puisque celle-ci  venait d’éclore de deux mondes tristement opposé.  

     

    Essaie dragon


    4 commentaires
  •  

    Confiance 1
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    - Soit dans la jambe, soit dans la tête. Tu préfères ?
    - Dans la tête s'il vous plait, répondis-je à l'interphone.


    La balle partit. Je n’eus même pas le temps de me tourner vers l'enfoncement que le projectile avait belle et bien traverser le crâne. Pourtant, après quelques gémissements et un flot de sang, je ne ressentais plus qu'une faible douleur. Ils allaient bientôt comprendre : la régénération ne prenait pas plus de quelques secondes. M'appuyant contre une étagère, je me relevai. Et, inspectant les dégâts de mon dernier affront, je vis Jack me fixé. Il était plus que rationnel, alors comment pourrais-t-il concevoir ce qu'il avait réellement vu. Essuyant ma paume rouge sur le mur, je lui adressai un sourire éclatant.

    - Bien, cela à l'air d'aller Sylt, solide petite fille ! Prêts pour un nouveau jeu ? Nous demandâmes l'homme prénommer Malativé.


    J’étais enfermée dans une salle totalement blanche qui ressemblait assez à l’idée que l’on se fait de la morgue : blanche, propre et coupée du monde. Sauf qu’il y a Malativé. Par une succession d’événements qui n'aurait jamais eu lieu, je ne me serais pas retrouvé dans cette posture pitoyable. Mais je sens bien que ce n'est pas que le jeu de multiples hasards que je me retrouve devant le psychopathe qui veut ma peau depuis une semaine. Après tout, je ne suis pas qu'un simple témoin.

    - Bien sûr, vous savez bien que je ne peux rien vous refuser, dis-je en m'asseyant à la table.


    Ce n’est pas réellement ironique : il sais bien que je lui appartient. Alors je ne comprends pas son but en me faisant participer à ces loisirs morbides. Pourquoi tout ce cirque ? Cela n'a pas de sens. Observant les deux autres joueurs, mon agacement s’amplifia en observant l’incompréhension et la surprise sur leurs visages. N'étaient-ils pas la cause de tout ce manège ?

    - Je joue, dit Jack en prenant une chaise.


    C'était prévu, depuis le début de l'aventure, il fait tout pour que Swin ne subisse rien. Je ne savais pas si je devais avoir pitié de sa situation ou être stupéfait de son courage chevaleresque. Sauf qu'il ne ressemble pas à l'image que les fillettes ce font du chevalier blond au yeux bleu belliqueux qui, toutes les secondes, débite des âneries tirer d'un contes merveilleux. Non, il est plutôt froid et parle très peu, sûrement à cause de son âge avancer. Il doit se croire supérieur et pense se sortir de ce pétrin quand il le souhaite. Cette arrogance m’agace assez et j'aimerai lui souffler un petit " Vous allez mourir", juste pour voir un air dérouter s’afficher enfin sur son visage de glace. Mais ne pensant pas que ce soit judicieux vu le contexte, je préfère ne pas m'attirer les foudres d'une deuxième personne, qui pourrait se s’avérer utile lors du jugement.

    - Les règles sont simples, commença Malativé, vous avez des cartes devant vous associer à une action et un nom. La première personne tire deux cartes et si son nom est indiqué, son adversaire doit lui infliger cette action. Si il pioche un autre nom, c'est à lui de faire subir l'ordre à cette personne. Facile.


    Facile ? Quoi ? Pardon ? Il se fou du monde ? Connaissant ces idées macabres, je sais parfaitement à quoi m’attendre. Me tournant vers Jack, je vis la même expression que celle qu’il affichait depuis notre rencontre : un mélange d’indifférence et d’impassibilité. Rien ne paraissait le surprendre. J’ai peur pour lui, il ne tiendra sûrement pas longtemps. Moi, ce n’est que la douleur qui m’effraye. Souffrir. Hurler. Pleurer. Se débattre. Mourir. Le croire ou le vouloir. Pourtant rien ne s’arrête. Jamais. Juste pour moi. Regardant vers la vitre teintée, qui était devenu le seul visage de mon maître chanteur. Je l’imaginais parfaitement : son dos adosser à un fauteuil, les bras repliés sur sa poitrine et penché en avant pour mieux admirer le spectacle. Je me souviens parfaitement de son visage d’aigle avec un menton pointu, de ses yeux vitreux semblable aux serpents, de son fin nez aquilin. Je hais ce visage autant que la personne qui s’y trouve endosser. Cette situation le faisait-il rire ? Certainement sinon, pourquoi tout ceux-ci ? Oui, il devait bien se marrer. Me levant, j’abattis violemment mes poings contre la fenêtre.


    -Je vais vous tuer! Criais-je. Sûr, je vais vous tuer. Vous faire cracher cette air hautain. Mais que cherchez vous ordure ?!

    - Sylt...Sylt....ce n'est pas à bon pour toi tout cette colère, tu devrais te reposer un peu. Me répondit-il avec un ton faussement empathique.


    Serrant les dents, je m’éloignai quelque peu. Double ou triple vitrage ? Suivant la force que j'avais mis dans mes coups, je pencherais sur trois couches. Je m'élança vers Swin, et lui arracha sa mallette de médecin. Métal ? Surement pas assez résistant. Je test ? Obliger! Juste pour effrayer mon bon ami. J'allais fracasser le matériel contre la glace quand j’entendis, d'une froideur déconcertante :

    - Jack. Casser une côte.

     

     


    votre commentaire