• Que désirez-vous chère incompris ? A combien estimez-vous le prix de vos rêves ? Je ne vous parle point d'argent mais d'investissement. Si vous êtes à sa fin, où la votre, terminez se que vous avez entamé. Fermez le rideaux en beauté. Que tous se souvienne de votre regard. De votre dernière action. Ainsi vous aurez réussi à vous faire entendre. A entailler ce système incolore. Fiez-vous à quelqu'un, sans y être dévoué. Faite lui croire sa valeur, en ventant ces mérites. Servez-vous de lui, jusqu'à le rejeter subtilement quand il n'aura plus aucune utilité. Soyez plus malin, plus mesquin, plus sadique que votre ennemis. Tapotez lui l'épaule pour, ensuite, lui planter un pieu dans le coeur. Vous voulez réussir ? Alors ne vous laissez pas dictez votre conduite. Surtout pas par moi.

    N'essaye pas de me devancer, je suis un très mauvais joueur.

    Qui te tiens en laisse ?


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  • Tu es drôle, serviable, gentil, dynamique. Tu as toujours eu un sourire pour moi, une parole agréable. Tu sais me réconforter comme personne, sais exactement ce qui me fais plaisir. Tu n'étais jamais absent quand j'avais besoin d'écoute. Tu est mon meilleur confident. Tu est un petit-ami parfait pour moi. Tu aurai été un petit ami parfait pour moi.

    - Je suis désolé, lui avais déclaré même si cela n'avais aucune importance à ses yeux. Puis je m'étais retourné.

    J'aurai aimé lui dire qu'il n'avais rien fait de mal, que tout étais de ma faute. J'aurai du lui faire mal, pour qu'il me haïsse. Je pouvais supporter d'être détester par lui. Mais pas de croiser son regard affligé. Mais peut être me trompais-je en le prenant en pitié ? Il ce n'étais plus le gosse qui me faisait tant de peine autrefois. Il avait grandit et mûrit. Cette pensée m'apaisa.

    Sauf que je savais pertinemment que ce calme n'étais que artificiel. C'est une solution de mon subconscient avait trouvé pour me bercer d'illusions. Pour me protéger. Je rejetai ma tête en arrière et un rire amère sortit de ma gorge. C'est tellement ironique. Je me battais avec moi même depuis toujours.  Me brisant peu à peu.

    Où est passer mon arme? J'en ai tellement besoin à cette instant. Je m'assis lentement au sol, me pencha en avant en griffant la terre de mes ongles. Je m'allongeai progressivement sur le ventre. Pourrais-je me relever ? M'extirper de cette boue qui m'encrasse l'existence ? Elle m'ensevelit petit à petit. Je me noie dans mon malheur que j'ai crée de toute pièce.

    -Je ne pourrais bientôt plus respirer, dis-je tout haut sans savoir si je comprenais réellement le sens de mes paroles.

    Puis la paix vint. Mes fragiles ailes se déploya et me hissa difficilement sur mes pieds. Je regarda mon ennemis en face, mon sabre à la main.

    -Que la bataille recommence !

    Je ne peux pas.


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    Je suis peut être sale, pauvre, à la rue, délaisser de ma famille, morte de faim, peu vêtu. Mais je t'ai toi. Cette lumière qui illumine ma vie. Tu est peut être qu'un espoir perdu. Celui que possède les plus démunis, ceux qui sont bon à jeter. Car dans ce pays, si tu ne rapportes pas d'argents, tu ne vaux rien. Alors moi, une pauvre de poupée à la jambe cassée, me tourne vers toi. Ö grand soleil. Je ne suis qu'une misérable, qui n'a pas de valeur. Mais qui aime, oh oui je l'aime, cette grossière vie ! Je veux rester ici et ne jamais partir là-haut ou là-bas. Je veux rester dans l'ombre de tous, dans la boue, sous la pluie, mon seul abri. Aide-moi, pitié, je ne veux pas mourir ! Alors dis-leurs, de me laisser tranquille. Je ne fais rien de mal, je ne possède pas de présence. 

    Mickael, raconte leurs mon malheur de quitter le monde, toi ange déchu, qui a bravé l'autorité de Dieu pour revenir ici, dit leurs que j'aime ma place, au plus bas de l'échelle et que même au paradis, je me brulerais les ailes pour retourner sur cette Terre qui m'a procrée. Je suis le repus, le déchet du monde. Mais je ne bougerais jamais.

    un déchet ? Et alors ?


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    Sur le champ de bataille, il n'y a que moi qui compte. Adieu les beaux récits féeriques où le prince charmant sauve sa belle. Ici, c'est la guerre. Des corps tombent, d'autres surviennent, mais qu'importe, le but pour chaque soldat, chaque homme, c'est de rester en vie. Et quand on entend le bruit sifflant d'un objet tombant, on se met tous à terre, fermant les yeux cinq secondes. Et si nous avons la chance, ou peut être la malchance de les rouvrir, cela signifie que nous sommes toujours vivant. Combien de temps le carnage va duré ? Cela ne fait que quatre jours, onze heures, et cinquante minutes que je suis sur la première ligne, et je sens en moi déjà l'envie de me terrer sous terre, là où personne ne viendra me chercher. Mais je sais très bien ce qui arrive aux déserteurs.

    On les emmène devant un juge, qui proclamera toujours le même verdict. Si les étoiles sont de nos cotés, on se fera fusiller, sinon se sera la pendaison.

    Ce n'est pas que la mort me fasse peur, je suis tout de même là pour protéger mon pays, mais, en ce moment, rien n'a plus de sens. On nous envoie comme des moutons dans des champs de mines. Au petit bonheur la chance comme on dit. Mais perdre trois quarts de son bataillon n'est pas normal ! Chaque jour, mes voisins changent. Pourquoi suis-je le seul à rester debout ? Aller demander cela au ciel, je suis sur qu'il aura une meilleur réponse que moi. Le pire c'est qu'ils nous embrouillent les idées en servant du vin, sois disant pour qu'on aille le courage de partir. Mais moi je connais bien leurs stratagèmes, c'est pour qu'on leurs obéisse. Mais je ne veux pas être quelqu'un comme ça.

    Je me lève, escalade la bute, seul. Mon compagnon Freud à essayer de me tirer vers lui, mais je l'ai repousser. Serrant le médaillon dans mes mains, je m'élance vers la tranchée ennemie. J'aperçois plusieurs canons me viser. Je leur crie avant qu'une de leurs balles m'atteignent :

    <<SERVEZ-VOUS !!! Je suis ici pour ça !!>>

    Un soldat inconnu


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    "Pourquoi suis-je comme ça ?

    Je ne vous raconterais pas de craque. Je ne souhaite pas être comme les autres, puisqu'ils sont tous différents. J'aimerais juste avoir une vision du monde différent. Moins complexe. Peut être que je serais plus heureuse ? Après tout, les imbéciles ont une vie simple... Pourquoi ne puis-je pas remonter dans le temps ? Tout recommencer. Être encore à tes cotés.

    J'aurai du me taire ce jour là. Ainsi rien ne ce serait produit. On serait toujours là, ensemble, à rigoler à notre habitudes sur des choses qui nous échappent. Et alors ? On aurait été des idiots joyeux !"

    Line se releva en soupirant. C'étais son habitude désormais. Regardant le gouffre une dernière fois, elle partit sans jamais se retourner, même si tout en elle le voulait.


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  • J'ai peur. Est-ce à cause de la solitude dans un endroit pareil ou contraire ? Comment faire pour sortir de ce manège ? Tout tourne dans mon esprit. Les choses se mélangent et s'entrechoquent sans que je puisse les contrôler. Je ne suis qu'un simple spectateur. Pourtant quelqu'un me regarde. Si il attend que je réagisse, il peut toujours mourir. Je ne ferais jamais rien. Je ne suis ni mobile, ni invisible. Mais on ne fais souvent pas attention à moi puisque je suis inintéressante. J'aimerais crier qu'il me laisse tranquille, personne ne devrait s'arrêter sur mon chemin.  Je veux rester protégée. Alors  je ne parlerais jamais. Car s'il remarque que je suis différente,ils vont m'attraper,  puis me briser, et me jeter dans la mer. C'est ce qu'ils font toujours pour les objets indésirables. Je ne veux pas mourir, pas aujourd'hui. Je veux rester en paix le plus longtemps possible. Voilà pourquoi je n'ose pas crier à ce jeune garçon d'arrêter de me dévisager. J'en ai connu des moment gênants, mais celui si est différent. Il ne dit rien, reste planté là a m’observer sur toute les coutumes. Il me fait abominablement pensé à moi. Alors j'ai peur qu'il ne me comprenne. Qu'il m'entend au delà de mon esprit. 

    Sauf qu'au bout de trois minutes à me fixer, il partit. C'était idiot, je sais. Comme si quelqu'un pouvait voir en moi autre chose qu'une laide statue de pierre.

     

     

    Invisible, non. mais pourtant...

     

     

     

     


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