• mes autres histoires

    Voici des autres histoires qui n'auront jamais une suite, mais cela ne vous empêche pas de les lire ^^

    mes autres histoires

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    Et si j'y arrivais 1

    Franchement, je ne savais pas quoi dire. Si je suis là, c'est la faute de la petite voix qui m'harcèle pour que j'écrive. Quand elle s'y met, elle peut vous rendre la vie difficile -surtout en fermant toutes les fenêtres de mon pc. Mais j'avoue, elle a parfois -très rarement heureusement- raison. Alors, pour aujourd'hui, je laisse mes histoires de côté et je vais vous contez un rêve. Je ne veux pas l'oublier.

    "C'était dans une île paisible recouverte de pins et de rares habitations humaines éparpillées. Il n'y avait pas grand monde à part des personnes reculées qui cherchait une vie facile. Dans le coin Est, entourée d'une épaisse végétation, abritait dans une minuscules maison en bois, une jeune fille craintive qui aimait les oiseaux. Moi. Et je n'avais absolument rien d’héroïque.

    Il y avait une tradition trimestrielle pour tous les gens de l'archipel. On tirait au hasard dans les villageois deux noms. Ces heureux élues auraient alors trois mois pour s’entre-tuer. Vous vous en doutez, je fus appeler. Un homme robuste et plutôt hargneux me faisait face. Une montagne. Le soir même, je m'enfuis un sac au dos, laissant ma sœur derrière, qui aurait massacré une armée pour me suivre. Seulement, elle s'était malencontreusement endormie à cause d'un accidentel coup sur la nuque. Je ne voulais pas la mettre en danger, je ne voulais pas causer de problème. Etre un obstacle. C'était étrange puisque, habituellement, je n'aurais pensé qu'au bonheur de mon ennemi : je me serais simplement rendue, attendant mon châtiment avec un espoir mince de servir enfin à quelque chose. Ce jour-là, pourtant, je voulais vivre. Sauf que je n'aurais jamais tuer.

    Je savais qu'il me suivait, accompagné d'un ami fidèle, qui l'aimait plus qu'un frère. Son compagnon voulait le sauver, même si cela comprenait de me supprimer. Cette assurance me faisait abominablement peur, et même au fond de ma grotte, dans l'aile la plus écartée de toute civilisation, j'en tremblais de terreur. Ils allaient me trouver. Je les voyais me courir après, comme deux loups en recherche de chairs, me pourchasser pendant des heures, sans le moindre effort, à travers la forêt. Je ne pourrait plus me cacher. Ils seraient alors trop près. Je ne serais pas assez forte, je tomberais, haletante. Alors je souhaiterai, dans ma chute, me briser le coup afin être déjà morte quand ces deux brutes poseront leurs mains sur mon corps. Pendant plusieurs jours, je songeai à me trancher, seule la gorge. Ce sera nette, précis, sans aucune manière. Alors ce jeu prendrait fin. Et je serais délivrée. En paix.

    Seul soucis, j'étais moi."

    A suivre. Cielnoir.

     

     


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  • Quand les pétales de cerisier chute de leurs tiges pour s’étaler, tel un tapis, sur la froide verdure, c’est à ce moment que vraiment elles éclosent. Leurs rosâtres pétales tourbillonnent, se détachent et valsent en concert avec la brise. L’arbre, légèrement démunis de sa parure fleuris semble toujours aussi fière parce qu’il sait que bientôt il donnera naissance à de juteux fruits. Malgré qu’on lui dérobe avidement ses rubis il ne plie point car éternellement de rose et de rouge il sera parsemé.

    Et même si ces feuilles, de teintes chaudes, se composent on ne le voit que plus beau. Comme un soleil immobile que tous souhaite contempler dans son jardin. Lui-même tente d’emprisonner dans ses branches cet éclat en s’élançant vers le vaste ciel. Et si ses efforts sont vains il ne se décourage pas. Bientôt proche de son but, il sait qu’il ne faut languir. L’espoir le fait tenir à la vertical et c’est lui seul qui le guide à travers les saisons, à travers les intempéries, à travers la vie.  


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  • Un est égale à un. Vous le savez, nous le savons. Nous apprenons depuis notre plus petite enfance, c'est devenu notre règle primordiale. Indiscutable, n'est pas ? Pourtant, c'est assez étrange, mais cette formalité ne s'applique pas à une catégorie, d'une façon très subtile. Dont on ne se rend compte pas systématiquement. Il faut un déclic. Quelque chose de fort qui fasse presser la détente. Vous ne voyez pas ? Toujours pas le problème ? Un est égale à un. Un homme est égale à un cheval. Un homme n'est pas égale à deux agneaux. Un homme n'est pas supérieur à cinq escargots. Un homme est inférieur à neuf oiseaux.


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  •   Je déteste se que je fais. Je dois le faire, sans en avoir le devoir. Mais je suis sincère. Ce dois être l'une de mes seules qualités. je ne peux pas cacher mon plaisir à recevoir des compliment. C'est flatteur. Ça me fait presque oublier le mal qui ronge mon cœur. Enfin, c'est mal dit. Beaucoup trop poétique. Cette souffrance ne s'atténue. Cette souffrance s'accentue. Aimez-vous la clarté ? Cette souffrance me tue.

    J'ai un grand vide. Un mal de tête terrible. Un esprit souillé. Je devrais m'arrêter, et ne plus y penser, avant que la troisième lune des perces ne s'estompe. Et que la cendre ne salisse mon âme.


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  • Je rature. Je barre. J'efface. Je supprime. Je nettoie. Je tue. Je casse. Je brise.

    Et Je répare. J'essaye. Je fais de mon mieux. C'est faux. Je devrais le savoir. Je dois tenter. C'est perdu d'avance. La défaite me colle à la peau. Je n'y crois pas. Je tombe. Je me relève. Mais rien n'ai aussi simple. Chaque déclaration cache un double fond. Comme une boite à bijou. Je suis debout. J'ai mal aux genoux. 


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    Confiance 1
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    - Soit dans la jambe, soit dans la tête. Tu préfères ?
    - Dans la tête s'il vous plait, répondis-je à l'interphone.


    La balle partit. Je n’eus même pas le temps de me tourner vers l'enfoncement que le projectile avait belle et bien traverser le crâne. Pourtant, après quelques gémissements et un flot de sang, je ne ressentais plus qu'une faible douleur. Ils allaient bientôt comprendre : la régénération ne prenait pas plus de quelques secondes. M'appuyant contre une étagère, je me relevai. Et, inspectant les dégâts de mon dernier affront, je vis Jack me fixé. Il était plus que rationnel, alors comment pourrais-t-il concevoir ce qu'il avait réellement vu. Essuyant ma paume rouge sur le mur, je lui adressai un sourire éclatant.

    - Bien, cela à l'air d'aller Sylt, solide petite fille ! Prêts pour un nouveau jeu ? Nous demandâmes l'homme prénommer Malativé.


    J’étais enfermée dans une salle totalement blanche qui ressemblait assez à l’idée que l’on se fait de la morgue : blanche, propre et coupée du monde. Sauf qu’il y a Malativé. Par une succession d’événements qui n'aurait jamais eu lieu, je ne me serais pas retrouvé dans cette posture pitoyable. Mais je sens bien que ce n'est pas que le jeu de multiples hasards que je me retrouve devant le psychopathe qui veut ma peau depuis une semaine. Après tout, je ne suis pas qu'un simple témoin.

    - Bien sûr, vous savez bien que je ne peux rien vous refuser, dis-je en m'asseyant à la table.


    Ce n’est pas réellement ironique : il sais bien que je lui appartient. Alors je ne comprends pas son but en me faisant participer à ces loisirs morbides. Pourquoi tout ce cirque ? Cela n'a pas de sens. Observant les deux autres joueurs, mon agacement s’amplifia en observant l’incompréhension et la surprise sur leurs visages. N'étaient-ils pas la cause de tout ce manège ?

    - Je joue, dit Jack en prenant une chaise.


    C'était prévu, depuis le début de l'aventure, il fait tout pour que Swin ne subisse rien. Je ne savais pas si je devais avoir pitié de sa situation ou être stupéfait de son courage chevaleresque. Sauf qu'il ne ressemble pas à l'image que les fillettes ce font du chevalier blond au yeux bleu belliqueux qui, toutes les secondes, débite des âneries tirer d'un contes merveilleux. Non, il est plutôt froid et parle très peu, sûrement à cause de son âge avancer. Il doit se croire supérieur et pense se sortir de ce pétrin quand il le souhaite. Cette arrogance m’agace assez et j'aimerai lui souffler un petit " Vous allez mourir", juste pour voir un air dérouter s’afficher enfin sur son visage de glace. Mais ne pensant pas que ce soit judicieux vu le contexte, je préfère ne pas m'attirer les foudres d'une deuxième personne, qui pourrait se s’avérer utile lors du jugement.

    - Les règles sont simples, commença Malativé, vous avez des cartes devant vous associer à une action et un nom. La première personne tire deux cartes et si son nom est indiqué, son adversaire doit lui infliger cette action. Si il pioche un autre nom, c'est à lui de faire subir l'ordre à cette personne. Facile.


    Facile ? Quoi ? Pardon ? Il se fou du monde ? Connaissant ces idées macabres, je sais parfaitement à quoi m’attendre. Me tournant vers Jack, je vis la même expression que celle qu’il affichait depuis notre rencontre : un mélange d’indifférence et d’impassibilité. Rien ne paraissait le surprendre. J’ai peur pour lui, il ne tiendra sûrement pas longtemps. Moi, ce n’est que la douleur qui m’effraye. Souffrir. Hurler. Pleurer. Se débattre. Mourir. Le croire ou le vouloir. Pourtant rien ne s’arrête. Jamais. Juste pour moi. Regardant vers la vitre teintée, qui était devenu le seul visage de mon maître chanteur. Je l’imaginais parfaitement : son dos adosser à un fauteuil, les bras repliés sur sa poitrine et penché en avant pour mieux admirer le spectacle. Je me souviens parfaitement de son visage d’aigle avec un menton pointu, de ses yeux vitreux semblable aux serpents, de son fin nez aquilin. Je hais ce visage autant que la personne qui s’y trouve endosser. Cette situation le faisait-il rire ? Certainement sinon, pourquoi tout ceux-ci ? Oui, il devait bien se marrer. Me levant, j’abattis violemment mes poings contre la fenêtre.


    -Je vais vous tuer! Criais-je. Sûr, je vais vous tuer. Vous faire cracher cette air hautain. Mais que cherchez vous ordure ?!

    - Sylt...Sylt....ce n'est pas à bon pour toi tout cette colère, tu devrais te reposer un peu. Me répondit-il avec un ton faussement empathique.


    Serrant les dents, je m’éloignai quelque peu. Double ou triple vitrage ? Suivant la force que j'avais mis dans mes coups, je pencherais sur trois couches. Je m'élança vers Swin, et lui arracha sa mallette de médecin. Métal ? Surement pas assez résistant. Je test ? Obliger! Juste pour effrayer mon bon ami. J'allais fracasser le matériel contre la glace quand j’entendis, d'une froideur déconcertante :

    - Jack. Casser une côte.

     

     


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