• Écho :


    Il y a à peine quelques heures, j’ai rencontrée un personnage étonnant. Malgré qu’il ne soit resté longtemps j’ai participé à une conversation plutôt intéressante que je vais vous relater. Si vous ne vous attendez pas à lire un pavé sans grande importance, posez-vous et préparez-vous à la suite:


    Je m’ennuyais devant ma vitre, espérant voir un visage familier ou même l’ombre d’un être, en vain, malheureusement. Je me demandais si vous m’aviez oubliée quand quelqu’un s’assit, dos à la glace, et commença en ces termes :
    « -C’est vraiment trop long, m’annonça t’il d’une voix lasse.


    -Qu’est-ce qui est trop long, demandais-je curieuse.


    -La vie.


    Il laissa un temps avant de continuer.
    -J’ai vu tellement de personnes différentes, voyez-vous, j’ai entendu tellement de récit différents, j’ai participé à tellement de morts différentes, que je désespérais d’un jour être le personnage principal d’une fin.»


    Ne sachant quoi dire j’attendis qu’il reprenne.
    « Il ne faut pas me juger, j’ai été l’homme qu’on à souhaitais que je sois et j’ai fais ce qu’ont m’a demandé de faire. Je ne vais pas prétexter que je ne pouvais choisir, mais j’ai été éduqué de telle sorte que j’obéisse et je n’ai jamais eu l’idée ni même l’envie de faire autre chose. Au début je ne faisais rien à part assister à des exécutions. Je me rappellerais toujours de la première fois ; on m’avait appris à voir ça comme un jeu et même mes plus proches amis m’encourageaient. Me disant : « Tu vas voir c’est drôle ! » ou « Tu ne feras rien t’inquiète. ». Même Gouflu, le moins courageux de la bande avait déjà suivi « les grands ». C’est comme cela comme les appelaient, « les grands », c’était tout un groupe d’homme et de femme d’âge mûr qui participaient à des affaires illégal. Nous nous étions que des petits joueurs ; volant quelques fois et sortant la nuit mais jamais rien de sérieux. Et chaque semaines « les grands » emmenaient un de nos membres avec eux, certains devenaient « des grands » à leurs tours, d’autres ne revenaient pas. Ce jour là, devant le cadavre j’avais vomi tout mon repas et continuait à cracher et à suffoquer pendant que l’odeur infâme de la putréfaction semblait vouloir m’étouffer. Personne ne c’étaient moqués ni avaient faits attention, à moi, replié dans un coin. Et c’est après cette première fois, après que je sois devenu l’un des l’autre que j’avais compris que plus jamais je ne pourrais redevenir moi. »


    Il soupira longuement tandis qu’une question m’apparût :
    « -Comment êtes-vous arrivé ici ? le questionnais-je sans être mal à l’aise.


    Il inspira calmement et une fois que ses poumons fut vide et qu’il eut reconsidéré ma question, il me dit :
    « Je n’ai jamais vraiment fait confiance à quelqu’un, mais me croyant au dessus de tous j’ai toujours commis de nombreuses erreurs. (Il posa un temps) Je n’ai pas eut d’enfant. Ni de fiancée, rien que des copines d’une ou deux soirées. Je me désintéressais si vite de tous ce qui m’entourait. Peu être par ce que je pensais que plus rien ne pouvais m’étonner. (Il ria) J’ai même dit un nom différent à chacune de mes conquêtes ainsi qu’un métier purement inventé. Un jour c’était : « Antoine Martin, trente quatre ans, journaliste » et le lendemain : « Mathéo Duclair, vingt neuf ans, ingénieur en astronomie » ou bien : « William Cross, quarante et un, juge d’instruction ». Au faîte excusez-moi je ne me suis pas présenté ; je m’appelle Alexandre. Et vous ?


    -Écho.


    -Écho tout seul ?


    -Oui tout seul.


    -C’est beau « Écho ». »


    Un long silence s’ensuivit avant qu’il ne se rappelle de ma question.
    « Ce jour là j’avais rendez-vous. Avec une certaine Mélissa, une très jolie fille que j’avais rencontrée pendant que je suivais une victime. Elle m’avait servie un café et nous avions tellement discuté que j’avais oublié la mission que l’ont m’avait confié. Ce soir là, je fus en retard de presque vingt minutes dut à mon dernier « nettoyage » et pourtant elle m’accueillit avec un splendide sourire. J’avais utilisé le nom de Léo cette fois-ci et quand je lui appris que j’avais tout juste trente ans et elle me dit que je ne les faisais pas je fus flatté. Jusqu'à qu’elle annonce : « vous faites bien plus. La première fois que je vous ai vu je vous en aurait donnée presque quarante cinq mais a la fin de la conversation d’après moi vous étiez âgée de trente-huit. » De sa voix adorable. Elle était maladivement sincère et son élan m’avait choquée ; personne ne me donnais plus de trente et un, et quand je me voyais dans la glace je ne remarquais aucune ride. Et croyez-le ou non ce n’était que le début. Par ce que oui, ça avait continué toute la soirée ! A plusieurs reprise j’avais été prêt à sortir de la salle, comme lorsqu’elle m’avoua qu’elle n’était venue que parce que son frigo l’avait laissé tombé et que son voisin ne voulais pas lui prêter de quoi manger, sûr que je lui payerai le repas. Et nous étions qu’a l’entrée elle n’avait encore commandée aucun alcool ; parce qu’après ce fut bien pire ! Je ne pouvais plus rien dire puisque Mélissa ne s’arrêtait pas de parler et ce n’était pas les confessions qui manquaient.
    Donc à la fin du repas j’été à bout de nerf surtout que je venais de payer la note où ne figuraient presque des boissons et des cocktails. Quand nous sommes sortis, elle ne tenait pas debout, titubant à droite puis à gauche et manquant parfois de s’écrouler sur la route. Je décidais donc de nous installer dans une chambre d’hôtel. Dès la porte ouverte elle s’écroula sur le lit comme de la gelé et rigola sans s’arrêter, elle, Mélissa, la belle Mélissa. Je pris une douche pour me calmer sans vraiment en profiter. Ne comptant pas profitant d’une femme saoule, je décidai que je rentrerais chez moi une fois propre. J’étais entrain de remettre ma chemise quand je sentis des bras m’enlacer par les épaules et entendis une petite voix qui me dit : « Mon gentil Léo… ». Mon sourire disparu dès l’instant où je devinai le canon d’un revolver appuyer contre mon crâne. « Tu vas me suivre… ». Imaginer mon angoisse et toutes les questions qui tourbillonnaient dans ma tête ; était-ce mon pistolet ? Si oui comment me l’avait-elle prise ? Travaillait-elle pour quelqu’un ? Ou était-elle seulement trop aveuglée par l’alcool ? »


    -Et Alors ? Demandais-je plus qu’emprise par son récit.


    « Vous ne savez pas ce que vous faîtes, lui dis-je en essayant d’attraper quelques chose pour me défendre. Elle me tira par mon col je heurtai la paroi de la baignoire ce qui me fis chuter à l’intérieur. Elle me dit tranquillement pendant qu’elle visait mon cœur : « On m’a donné pour ordre de t’éliminer je ne fais qu’obéir ne prends pas cela comme pour une attaque personnel » ; En y repensant cela aurait put être une de mes réplique. Je lui répliquai paniqué : « Mais réfléchis tu n’as pas à faire ça ! Tu…tu n’es pas obliger de les écouter ! » J’avais l’impression que ses paroles m’étaient destinées. Avant que le coup parte, elle avait le même regard que moi. Celui qu’on acquière au fil des nos meurtres. Celui qui paraît détaché mais qui demande grâce à genou. Celui qui souhaite que tous s’arrête, que l’arme ne soit pas chargée, qu’on ne doit plus tuer, que ce n’est qu’un rêve. C’était le regard de quelqu’un de détruit. Le mien. Le sien.»


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