• Chapitre 1 2/2

    - Dit Mélysandre, pourquoi tu me donnes toujours ton dessert ? Me demanda Kate quand je lui tendis mon beignet au sucre. Tu veux que je grossisse ?

    - Pourquoi penses tu toujours à ton poids ? Tu es très bien comme ça, lui répondis-je en évitant sa première question.

    Kate à une beauté naturelle : des grand yeux sombre, un petit nez en trompette, une fine bouche, des épais cheveux noir, de longue jambes et une pointure correcte. Alors pourquoi devait-elle complexer sur son poids ? Vraiment, dès fois je ne la comprenais pas, elle a une taille plus fine que la majorité des filles, pourquoi devait-elle rêver d’être comme ces fichu mannequin artificiels qui ne sont là que pour nous vendre leurs produit en disant : «  Si vous voulez ressemblez à moi, mangez ça, faite ceux-ci, pratiquer ceux-là, etc.… »
    Non je sais d’où lui vient cette idée, c’est à cause d’Odd : il ne faisait que de lui répéter qu’elle ne pourra attirer que des ours avec ces boulets. J’ai bien une question pour lui, ou en voit-il ?
    La vérité c’est qu’il la hait depuis que Kate l’a repoussé.
    Il fallait s’y attendre, il est tellement lourd et vulgaire, il pense toujours être au centre de la galaxie: Pathétique. Cela fait bien longtemps qu’on a démontrée que c’était notre étoile, le soleil.
    En tout cas, j’en ai mare de ces gamineries, on est plus au collège.

    -Kate il faut que tu arrêtes, tu n’es pas grosse.

    Elle me fit ces yeux doux qui voulait enfaite dire : « quoi que tu dises, ma décision est prise et rien n’y changera ». Je soupirai, Kate était si susceptible.

    - Tu sais Mélysandre…ah tiens, salut Lys ! s’exclama-t-elle.

    L’interpeller nous adressâmes un large sourire après c’être assise a notre table. C’était une jeune fille, grande, blonde platine, pourvue d’une grande gentille et amabilité. Elle était fragile et ne supportait pas les contactes physiques. Je l’appréciais bien mais…malgré qu’elle soit une banale lycéenne, quelque chose clochait… Lys était jolie, elle était née avec un visage parfait, pas une tache, pas  une bosse, pas un bouton. Souvent, je me retournais et voyais les mecs entrain de baver, la bouche entre ouverte mais elle n’avait pas l’air de s’en soucier.

    Après avoir entamer sa salade de pates, elle sortie deux magasines et un journal.
    Ma gorge se serra. Pourquoi un journal ? Normalement elle ne s’intéressait qu’aux astuces : «  comment perdre le gras des fesses » ou « ventre plat en cinq jours ».
    A quoi l’avancerais de savoir tous les petit tracas de la ville ?
    Ravalant ma salive, je lui demandai :

    - Lys, tu pourrais me prêter ton journal ?

    Elle hocha la tête toujours plonger dans sa lecture. Je l’attrapa et commença à le feuilleté et mes craintes se confirmaient.
     
    - Dit, est-ce que je pourrais le garder pour la journée ? Je vais bientôt devoir partir en Math  et je ne l’aurai pas fini…

    Elle fronça les sourcils.

    - Désoler mais ce n’est pas le mien, je ne peux pas me permettre de le prêter sans son accord.

    Que répondre à cela ?
    Serrant la mâchoire, je réfléchie… Plusieurs solution s’offrait à moi mais je les trouvais trop exagérer…Je sais ! Je vais partir en vitesse, c’était le mieux à faire.

    Bravo si tu veux qu’elle te prenne pour une tapette. 

    Désoler Mély, mais aujourd’hui, je n’ai pas l’idée créative.
    Prenant mon plateau, j’allais filer quand elle m’attrapa par la manche pour me faire signe de rester.

    - Mélysandre…j’ai remarquer qu’il y avait un article qui parlait de toi et de ton petit frère…

    Bouge toi mon dieu ! Tu veux vraiment avoir cette conversation avec elle ?!

    Non je n’en avais aucune envie sauf que je restais figé à lui envoyer des regards noirs. Pourvu qu’elle se taise !
    Et pour mon plus grand malheur, elle continua son monologue :

    - Il s’appelait…Thibaut ? Je crois… Il était si jeune…le pauvre…sa a du être très du pour toi et ta famille…si je peux faire quoi que ce soit je…

    Frappant la table de mes poings, je sentais des larmes me piquer les yeux mais pas question de faiblir. Relevant la tête, j’aperçu son regard triste, elle avait pitié de moi.  

    Mély aide moi.


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