• Chapitre 1 1/2

    Allongée sur le sol chaud, je regardais le ciel bleu. L’Eté était fini mais le beau temps et la chaleur persistaient désespérément.

    « Pourquoi les courts des monsieur Barbois doivent être aussi barbant ? »
    Normalement j’adore l’SVT mais lui je ne peux pas le supporter. Je veux bien être gentille et inventer une excuse pour ne pas qu’il croie que je ne fais pas exprès d’être absente à chacun de ces cours, mais il pourrais se rendre compte tout seul que rester à l’écouter débiter son cours préparer à la va vite comme un robot nous épuise. Après ces cinquante-cinq minutes, on en ressort avec le cerveau en compote, vidée de toute énergie (pratique pour les deux heures de sport qui suivent).  
    D’accord, je pourrais prendre sur moi et m’intéresser un minimum, sauf qu’on ne comprend rien. On dirait qu’il vient d’une autre galaxie avec ces oreilles d’elfe, son crane à moitié chauve, sa petite taille, ces bras maigrelets ainsi que son accent du Sud qui est bizarre puisque qu’il est blanc comme la neige.  
    Attention je ne me moque pas de lui, je dis simplement la vérité, tous ces élèves pourront témoigner.
    Enfin…pas tous car :- 15% dorment.
                                      - 40% sèche.
                                     - 20% partent pendant les premières minutes aux toilettes et ne reviennent jamais.
                                     - 20% se font renvoyer cher la SCPE.
                                     - 5% (les plus bataillant) reste à écouter sagement et prendre rarement des notes.
     
    Pour le premier cours, il m’était de la bonne humeur et de l’entrain. Maintenant c’est lent et mélancolique. Dés fois je me demande même pourquoi personne n’a sauté par la fenêtre.
     
    Si tu veux, je pourrais m’arranger pour que tu sois la première…

    Je souris, Mély arrivait parfois à me faire rire.
    Me remettant sur mes pieds, je regardais le paysage qui s’offrait à moi depuis le toit de l’école : Des parterres de fleurs, voitures, maisons, parcs, bâtiments, magasins, etc.… Toutes ces choses étaient maintenant trop bariolées pour moi, trop gai. De là je percevais le centre ville auquel je n’y retournerais plus jamais.
    C’est étonnant que dans une ville si colorée, le taux de criminalités soif en hausse.
    Chassant une mèche de cheveux, je détournai le regard.


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