•   

    « Beaucoup de choses me tracassaient ces temps-ci ; les examens, les disputes familias, les mauvais résultats, les pressions diverses. Mais jamais je ne mettais souciée de mon poids. C’est alors que devant ce paquet, ce simple paquet de chips je me sentais terriblement faible. Ce n’est pas stupide. C’est absurde. Et pourtant je peux promettre que je n’ai jamais autant fait d’effort pour  avaler quelque chose. Chacune de ces chips me paraissaient trop grosses, trop épaisses, trop salées et surtout trop grasses. Elles me dégoutaient. Laissant un goût affreux dans ma gorge, je me détestais à chaque bouchée.  Depuis quand avais-je aussi peur de se que mon corps  pouvais absorber ?

    Le soir même j’étais allé me coucher sans passer à table, et personne ne s’en était inquiété. 

     

    -Tu aurais souhaité qu’il s’en inquiète ? Demandais-je.

     

    -Je ne pense pas. J’aurais été très mal à l’aise et rien d’autre.

     

    Comme elle ne continuait pas, je la questionnai :

    -Lina est-elle revenue vous voir ?

     

    -Non, malgré que je l’aille remarqué dans les couloirs nous n’avons pas eut de nouvelles conversations avant le mois de mars. Ce jour-ci quand elle est venue me dévisager j’étais  hargneuse. Elle à continué de me toiser en me disant : «Tu as grossis. ». Et elle s’en est allée. J’étais furieuse et toute la journée ses paroles m’avaient tourmentées. Le soir même j’étais allée m’installer devant le miroir et je n’avais pas bougé pendant des heures. Je ne faisais que de me demander : « Mais de quoi parlais t’elle ? », « Qu’est-ce qui a grossis? » Tout cela en réalisant des figures qu’aujourd’hui j’évaluerai volontiers stupides et idiotes. Les jours suivant je n’ai rien mangé. Et étrangement la nourriture ne me manquait pas. En fait, j’éprouvais du bonheur de défier mes limites.  J’avais l’impression de me contrôler. J’avais l’impression d’être forte. J’avais l’impression de me battre. L’Impression, bien sûr. Mais je pense qu’au fond je le savais ; que je luttais inutilement contre moi-même.

    Ce n’est qu’au cinquième jour de ma diète que j’interprétai la phrase de Lina. En me regardant devant le miroir je ne vis qu’un squelette. J’étais dépourvu de chairs, de graisses, de muscles. Je n’étais qu’os. J’étais morte.

     

                                                                                                                                                   A suivre....


    votre commentaire
  • « A début je n’avais pas l’impression de me détruire.

    J’étais toujours aussi forte, aussi sportive, aussi endurante. Enfin, je le pensais. J’occupais mon physique et suggérais que mon âme l’étais aussi mais j’avais de nouveau tord. Mon esprit était à jamais réveillé. Même quand j’étais épuisée après avoir couru durant presque deux heures, mes pensées ne cessaient de diverger sur les choses qui me tracassaient et que je ne voulais pas voir. Parce qu’au fond de moi je connaissais la vérité malgré que je voile la face. Je cachais mon visage de mes paumes néanmoins rien n’empêchais des idées noires de m’envahir.

    Mes parents. Ma famille. Mes amis. Mes professeurs. Personne n’a rien remarqué. C’est étrange n’est-ce pas, comme les personnes les plus proches de nous ont l’air d’être aveuglé par nos sourire. »

      

     

    -« C’est peu être exact. » répondis-je.

     

     

    « Un jour une fille est venue ma voir. Je la connaissais peu, pour ne pas dire « pas ». Elle s’appelait Lina. Je n’ai jamais aimé ce prénom ; trop simple, trop court, dépourvu d’intérêt et de touche personnel à mon goût. Mais en y repensant c’est peu être cela qui fait son charme.

    Lina n’était pas très belle  mais pas moche non plus. Elle faisait souvent la tête, ne se sentais pas confiante, jamais sûre d’elle. Mais la seule fois que je l’ai vu sourire je l’ai trouvé magnifique. Et puis elle à ris, d’un rire franc, un vrai rire, un rire si plaisant à écouter que j’espérais qu’il ne finisse. Et c’est la que j’ai vus qu’elle était belle.»

     

    -« Pourquoi me parlez-vous d’elle ? »

     

    « Le jour où elle est venue me voir, je ne l’appréciais pas encore.  Elle avait cet air méprisant sur le visage, cet air que je hais. Elle m’a scruté de haut en bas en fronçant les sourcils à différents moments. Elle m’a tenu un paquet de chips  et m’a dit d’une voix désinvolte en détournant le regard : « Tu peux te servir si tu veux. »  Je n’avais pas compris ce jour là ce qu’elle avait voulut me dire et lui avais simplement répondu un « non merci » un peu surpris. Mais le soir même j’avais trouvés ce paquet dans mon casier avec un petit mot ».

     

    -« Qu’est-ce qu’il disais ? »

     

    « Mange-le Ou je T’étripe ! » Avec une écriture grossière et de travers. Son écriture. A ce moment, cela m’avait énervé. Et ce n’est que trois jours plus tard que je commençai à en manger. Et c’est comme ça  que je découvris la véritable nature de mon problème…

     

     

     

     

                                                                                                                                                      A suivre….

     


    votre commentaire
  • « -Je n’ai jamais aimé les chats.

    -Ah bon ?

    -Oui, déjà quand j’étais petit, le chat de ma mère venait se coucher à mes côtés et ses ronronnements m’empêchaient de dormir. J’ai même faits beaucoup de cauchemars avec des chats ; des fois ils étaient en meutes, parfois tout seul mais l’ambiance pesante et stressante était toujours là et je me réveillais en pleine nuit trempé de sueur. Comment peut-on avoir un chat ? Une boule de poil muni d’un moteur allumée vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et puis regardez-les ! Avec leurs airs méprisants presque supérieurs et les griffes affûtées prête à nous écorchée. Et à l’encontre de mon dégoût pour cet animal je ne lui ai jamais fait de mal ou même menacer de lui en faire.

    -Il y a une raison particulière pour que vous me parliez de cela ? » Demandais-je.

    « -Mon premier patron avait un chat. Un gros chat emmitouflé dans de longs et épais poils. Une vilaine bête qui crachait par terre et faisait ses griffes sur les tapis. Mon patron, George, je crois, en était fan ; il le laissait tout faire ! Et cette sale bestiole grimpait sur les bureaux, faisait tomber les piles de documents, s’amusait avec les câbles de l’ordinateur et finissait souvent par les débrancher. Personne n’osait toucher ce chat… Même son nom était odieux ; Marie-Geneviève-Christine. Franchement qui appelle son chat, son animal de compagnie Marie-Geneviève-Christine !?

    Et un jour le chat disparut. George était fou, il cherchait partout et me demandait presque toutes les dix minutes si je ne l’avais vu.  Il était peu être fou de rage mais au moins toute l’équipe avait put travailler sans encombre. Le lendemain on le retrouva dans une armoire. Mais le fait qu’il eût passé la nuit dans ce meuble n’était pas le seul problème ; quelqu’un l’avait entièrement rasé. Et je fus renvoyé. Le patron ne dit rien mais je savais qu’il pensait que c’était moi qui avais fait le coup. De toute façon dans cette boîte tout le monde était au courant de mon dégoût pour les chats. On m’avait dénoncé coupable.

    A la suite, quelques mois plus tard ma femme me quitta, après sept ans de vie commune. J’aurais put le supporter, je l’ai même supporté jusqu'à qu’un an après elle se maria avec  un certain Léon. Ma colère ne vient pas du fait que son nom aurait put appartenir à un chat, l’horreur c’est que lui il en avait un, un de chat !

    Même à la mort de mon père, ma mère à repris un chat. Un roux, d’un pelage magnifique. Il est même…presque…adorable. Mais je ne reviendrais jamais voir ma mère. Tout simplement parce que son chat, n’est plus un chat, c’est son nouvel enfant ! Elle l’habille, elle le douche, elle le couche, elle lui fait même les ongles ! Mais qu’est devenue l’humanité ? C’est un virus, une ancienne maladie qui forcent les gens à s’extasier devant ces…ces…animaux. Pourquoi les personnes changent de comportement quand un chat est en leur présence.  »

     

    Il reprit sa respiration et termina : « A présent je vis seul, dans un petit appartement de Londres. Avec un chat .»


    votre commentaire
  • -tente de réparer le ventilateur

    quandmonchat

     

     

     

     

     

    -essaye de m'imiter

    quandmonchat

     

     

     

     

    -rencontre un autre chat

    quandmonchat

     

     

     

     

    -crois être intéressant

    quandmonchat

     

     

     

     

    -est un ninja

    quandmonchat

     

     

     

     

    -est con

    quandmonchat

    site officiel accessible à tous...sauf à ceux qui préfère les chiens! \.../ 


    4 commentaires
  • -Pourquoi ne puis-je pas entrer ? demanda doucement Alice aux deux gardiens qui l’empêchaient de franchir l’imposante porte.

    -Vous n’avez pas été invité. Répliqua les deux gardes en chœur.

    Ils étaient semblables en tous point ; même postures, même expression qui étiraient leurs visages fripés, même couches de gras qui faisant penser à des vagues  ou à des jupons superposées, même corps trop fins pour appartenir à leurs têtes, même vêtements rouge cerise dans lesquels ils se noyaient.

    -Comment pouvez-vous  en être sûre ?

    -Parce qu’on le sait !

    Alice vint se poster devant l’homme de gauche, se fit la plus grande possible et l’interrogeai :

    -Comment sais-tu que je ne suis pas invitée ?

    -Il me l’a dit, dit-il un peu déconcerté en montrant l’homme de droite.

    -Et toi ?

    -Il me l’a dit aussi.

    -Donc vous vous êtes dit tout les deux que je ne pouvais pas rentrer car…

    -Tu n’y es jamais entrée ! Coupa les deux gardiens.

    -Je m’appelle Alice et j’ai été conviée ici, dans ce palais que vous défendez absurdement, par la  Reine, elle-même. Je vais maintenant vous demandez ; croyez-vous qu’elle serait heureuse ou même indifférente que vous ne laisser passer son invité ?!

    -Mais…

    -C’est que…

    -Pourquoi ne veux-tu pas qu’elle passe ? Dit l’homme de gauche injustement à l’homme de droite.

    -C’est toi qui refusait qu’elle ne rentre !

     

    Ils s’écartèrent ensemble.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires