• Un regard vide, indifférent

    Qui me glace le sang

    Insensible, il me pointe de son canon

    Impassible, je fixe mon compagnon

    Pour trouver un signe de plaisanterie

    Mais je découvre qu'un sentiment de tuerie

    Tendant la main dans une dernière attente

    Il la rejette et appuie sur la détente.

     

    Traitre !

     

     

     

     

     

     


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    "Pourquoi suis-je comme ça ?

    Je ne vous raconterais pas de craque. Je ne souhaite pas être comme les autres, puisqu'ils sont tous différents. J'aimerais juste avoir une vision du monde différent. Moins complexe. Peut être que je serais plus heureuse ? Après tout, les imbéciles ont une vie simple... Pourquoi ne puis-je pas remonter dans le temps ? Tout recommencer. Être encore à tes cotés.

    J'aurai du me taire ce jour là. Ainsi rien ne ce serait produit. On serait toujours là, ensemble, à rigoler à notre habitudes sur des choses qui nous échappent. Et alors ? On aurait été des idiots joyeux !"

    Line se releva en soupirant. C'étais son habitude désormais. Regardant le gouffre une dernière fois, elle partit sans jamais se retourner, même si tout en elle le voulait.


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  • Alice empruntait n’importe qu’elle chemin à la recherche de Lapin. Si bien qu’elle fut essouffler et  totalement ignorante de l’endroit où elle se trouvait.  Elle s’assit sur un petit muret et observa d’un œil curieux l’horizon ; l’épaisse forêt  était dans son dos et devant elle se tenait des dizaines d’énormes champignons aux teintes violettes et orangées. Ils étaient si grands que certains se perdaient dans les nuages. La petite fille intriguée par ceux-ci, se rapprocha de ces étranges cèpes.  Mais elle arrêta net sa marche quand elle perçut une petite voix.
    -Mais faîte donc attention, vous avez faillit m’écraser ! Disait-elle.
    Alice se retourna  mais ne vit personne. Et c‘est après quelques secondes qu’elle aperçut une chenille bleue à côtés de son pied.  Alice s’agenouilla pour lui parler.
    -Veuillez m’excuser je ne vous avez pas vu.
    -Ce n’est pas une raison ! Ce plaignit-elle. Vous les étrangers vous devriez regardées un peu vos pieds sinon vous finirez par les perdre.
    -Je suis désolée, je cherchais Lapin. Dit Alice n’ayant tout de même pas très bien compris ses paroles.
    -Je sais, je sais. Répliqua chenille. Mais tu devrais arrêter tout de suite.
    -Pourquoi donc ? Chat me l’a conseillé pourtant.
    - Cette bestiole  veut juste t’égarer, mon enfant. Pour te rendre au château, ne te fis à personne, même pas à toi-même. Suis juste le chemin.
    La petite fille réfléchit et finit par demander :
    -Et lequel est le bon ?
    -Il n’y a pas de « bon » chemin, il n’y a que des chemins et tous les chemins mènent aux château, leurs seules différences ces le temps qu’il te faudra pour atteindre l’endroit que tu souhaites. Je te dirais bien le chemin qui te permettrait de t’y rendre au plus vite mais comme ici le temps n’a aucune importance, prends donc celui qui te plaît.
    -Merci j’y vais tout de suite, disait Alice en se relevant.
    -Attends ! Veut-tu bien avoir la gentillesse de me poser près de la plantes là bas je te prie.
    -Mais bien sûr. Répondit-elle juste avant de s’exécuter.  Au revoir Chenille dit Alice.
    Et elle disparut au loin.


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  • J'ai peur. Est-ce à cause de la solitude dans un endroit pareil ou contraire ? Comment faire pour sortir de ce manège ? Tout tourne dans mon esprit. Les choses se mélangent et s'entrechoquent sans que je puisse les contrôler. Je ne suis qu'un simple spectateur. Pourtant quelqu'un me regarde. Si il attend que je réagisse, il peut toujours mourir. Je ne ferais jamais rien. Je ne suis ni mobile, ni invisible. Mais on ne fais souvent pas attention à moi puisque je suis inintéressante. J'aimerais crier qu'il me laisse tranquille, personne ne devrait s'arrêter sur mon chemin.  Je veux rester protégée. Alors  je ne parlerais jamais. Car s'il remarque que je suis différente,ils vont m'attraper,  puis me briser, et me jeter dans la mer. C'est ce qu'ils font toujours pour les objets indésirables. Je ne veux pas mourir, pas aujourd'hui. Je veux rester en paix le plus longtemps possible. Voilà pourquoi je n'ose pas crier à ce jeune garçon d'arrêter de me dévisager. J'en ai connu des moment gênants, mais celui si est différent. Il ne dit rien, reste planté là a m’observer sur toute les coutumes. Il me fait abominablement pensé à moi. Alors j'ai peur qu'il ne me comprenne. Qu'il m'entend au delà de mon esprit. 

    Sauf qu'au bout de trois minutes à me fixer, il partit. C'était idiot, je sais. Comme si quelqu'un pouvait voir en moi autre chose qu'une laide statue de pierre.

     

     

    Invisible, non. mais pourtant...

     

     

     

     


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  • What scares me ?3

     Je suis atteins de chronomentrophobie, ça signifie que j'ai la phobie des horloges. Quand j'aperçois des aiguilles entourées d'un cadran, mon cœur se contracte, mes poumons se vident, je reste planté là, immobile, jusqu'à que je tourne de l’œil. Vous comprendrez pourquoi il m'est impossible d'avoir l'heure et que je dois me servir de mon instinct pour savoir à quand  les cours commencent lorsque l'alarme a décidé de se taire.

    C'est pourquoi il m'est impossible d'avoir un réveil, ce qui ne m'apporterais à rien puisque je ne dors pas. Enfin pas la nuit. En ce moment même je suis allongé sur ma table. J'ai renoncé à mon compteur depuis longtemps et cherche à ouvrir la porte des rêves. Et tomber sur un doux, calme et tranquille. Où des oiseaux viendraient se reposer sur mes épaules puis reprendre leurs voyages. Moi je resterais là, a attendre leurs retours. Je ne serais qu'une pierre sur le chemin, quelque chose d’insignifiant. Mais je serais tout de même là.

    - Mathis ! S'exclame le professeur, je convient que vous puissiez être en retard à mon cours, mais de ne pas écouter ? C'est intolérable ! Sortez ! J'appellerais vos parents ce soir, je suis sûr qu'ils seront...

    Je partis. Je n'ai aucune raison d'écouter son monologue. J'allais me rendre au deuxième bâtiment quand j’aperçus, derrière le grillage, une jeune fille qui attendais la tête penchée par-dessus le portillon. C'est bien inhabituel de voir des étudiants qui proviennent de l'extérieur, sachant qu'on est dans un internat; surtout qu'elle n'a pas son uniforme. Enfin moi aussi je ne le porte pas. Pas que je veux faire mon intéressant ni mon rebelle, j'ai d'autre chose à faire que dépenser mon argent là dedans.

    Pareil pour mes parents. Maintenant que je suis ici, ils sont bien tranquille. Je ne les vois jamais. Normalement on doit tous repartir avec sa famille le week-end. Sauf que moi, je me rend au studio de mon grand-frère Will. Il va avoir ces 23 ans et travail dans le markéting. Il n'a pas beaucoup de temps pour lui, ni pour une petite-amie, mais il accepte de m’héberger tant que je paye la nourriture et que je fais le ménage.Mais mieux vaut être exploité par Will comme fée du logis que rester dans la maison avec mon beau père à l'écouter.

     


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  • -Où est t-elle? Parlait l'enfant à voix haute tandis qu'elle s'égarait dans la forêt.

    -De qui parles-tu Alice? Demanda le chat de son sourire malsain.

    -Je parle de moi, enfin...pas tout à fait de moi. Mais au faite qui es-tu?

    -On me nomme le chat du Cheshire, mais le nom n'as pas grande importance; je serait toujours le même si tu me baptisais autrement. Et nous faut-il un nom pour exister? Crois-tu être en mesure de vaincre tes peur si tu les matérialisais? Et désigner ceci comme une chose n'est-ce pas un moyen de lui attribuer une définition? Qui dans certain cas ne lui correspondrais pas forcément? Et faut-il nommer quelques chose pour pouvoir en parler?

    -Je ne sais pas. Tu parles beaucoup trop pour un chat.

    -Je ne suis pas un chat, je suis devant toi.

    -...Je ne suis pas sûre de comprendre.

    -Tu saisit suffisamment de chose. Que fais-tu là?

    -Je souhaiterais me rendre au Royaume de Cœur.

    -Tu t'es égarée?

    -Pas pour le moment puisque je ne me suis point arrêter.

    - il vaut mieux savoir où l'on va plutôt que de se perdre, alors demande. Le Lapin sait deux ou trois chose. Laisse ton besoin guider ta conduite. réprime ton instinct de meneuse. Poursuis donc le Lapin.

    -Merci de ton conseil, à plus tard j'espère.

    Et c'est comme cela qu'Alice partis à la recherche de Lapin.

     


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