• Madame la reine vous aprend les mathématiques

    - Connaissez-vous l’Addition ? demanda la Reine Blanche. Combien font un et un et un et un et un et un et un et un et un et un ?
    - Je ne sais pas, dit Alice, j’ai perdu le compte.
    - Elle ne connaît pas l’Addition, trancha la Reine Rouge. Connaissez-vous la Soustraction ? Retirez neuf de huit.
    - Huit moins neuf, je ne sais pas faire, répondit aussitôt Alice, mais…
    - Elle ne connaît pas la Soustraction, conclut la Reine Blanche. Connaissez-vous la Division ? Un pain divisé par un couteau, quelle est la réponse à ça ?
    - Je suppose…, commença Alice.
    Mais la Reine Rouge termina à sa place.
    - Un pain divisé par un couteau égale une tartine de beurre, bien sûr ! Essayons une autre Soustraction. Sur un chien je prends un os, que reste-t-il ?
    Alice réfléchit :
    - Pas l’os, bien sûr, puisque je le retiens. Le chien ne resterait pas, il viendrait me mordre. Et dans ce cas, je suis sûre que je ne resterais pas non plus !
    - Alors vous pensez qu’il ne resterait rien ? demanda la Reine Rouge.
    - Oui, je crois que c’est la réponse.
    - Faux, comme d’habitude, dit la Reine Rouge. Il reste le calme du chien.
    - Mais je ne vois pas comment…
    - Ecoutez donc un peu ! cria la Reine Rouge. Le chien perdait son calme, n’est-ce pas ?
    - Peut être bien, répondit prudemment Alice.
    - Alors si le chien s’en allait, il resterait son calme ! s’exclama la Reine triomphante.
    - Le calme pourrait s’en aller dans une autre direction, dit Alice, aussi gravement que possible. […]
    - Elle est incapable de faire la moindre opération ! déclarèrent en même temps les Reines, avec beaucoup de conviction.


    votre commentaire
  • Est-ce si facile d'enlever la vie?

    "J'ai des raisons de l'achever mais sont-elles suffisantes?" Me demandais-je quand son regard trouva le mien. Il avait deux jolies émeraudes qui me suppliaient en silence tandis que ma lame sur sa gorge ne demandais qu'a lui tailler son coup blanc. Étais je capable de tuer un si petit être? Et pourquoi était-il ma seul proie à qui j'accordais un soupons d'attention? Pourquoi avait-il le droit à un châtiment différents des autres? Était ce dut  à son jeune âge? J’essayais de faire disparaître mes questions, en vain malheureusement. Mes sales pattes n'arrivaient mêmes plus à tenir l'arme correctement tellement elles tremblaient. Je la jeta dans la pièce et décida de terminer le travail à main nues. Pendant que l'enfant agonisait sous ma féroce étreinte, étrangement les larmes commencèrent à me piquer les yeux. Tandis que ma victime crachait le sang qui lui débordait de sa bouche, l'eau salée coulait abondamment sur mon visage de meurtrière. C'est au bord de la mort qu'il caressa mon visage en me disant d'une voix calme:
    -N'ai pas peur."

    Je le relâcha directement et fuit un bon en arrière comme si il m'avait brulé. Pourquoi n'arrivait-je pas à le tuer? Je n'avais plus qu'a l'étrangler, une dernière fois, ça ne sera pas long, et je recevrai mon argent. Et j’oublierai tout. Comme j'ai toujours fait.

    Au moment où je me reprochai de lui, une question apparût devant mes yeux:

    "Ma vie passe telle avant la sienne?"

                                                                                          


    votre commentaire
  • J'ai continué à fouiller le Boulevard Haussman et je suis tomber sur d'autres merveilles :

    Enocre ce lapin ?!

    Enocre ce lapin ?!

    Enocre ce lapin ?!

    Enocre ce lapin ?!

    Enocre ce lapin ?!


    2 commentaires
  • Cabinet de curiosité pour le Noël de Bergdorf Goodman à New-York. David Hoey , pour son 13ème Noël, nous livre une gigantesque accumulation de références op-art, un hommage à M.C. Escher, des illusions d’optique, une collision entre psychédélique et vintage époque victorienne, le tout sur fond du « Alice au pays des merveilles»  de Lewis Carroll. Une bibliothèque entièrement faite de papier, des centaines d’escaliers de bois à spirale, des bris de mirroirs venitiens, sont autant d’écrins pour des robes de Marc Jacobs, Monique Lhuillier, Alexander McQueen, et Pamella Roland.

    C'es renversant !

    C'es renversant !

    C'es renversant !

    C'es renversant !


    votre commentaire
  • A l’occasion de la sortie du nouveau film événement de Tim Burton, Alice au Pays des Merveilles, le 24 mars 2010, le Printemps s’associe à Disney et vous invite à découvrir l’univers d’Alice en faisant se rencontrer Mode et Cinéma. Découvrez les vitrines « Alice au Printemps des Merveilles» , boulevard Haussmann, de nombreux créateurs tels que, Chloé, Ann Demeulmeester, Christopher Kane, Alexander McQueen, Maison Martin Margiela,… ont créé leur robe d’Alice.

    Attention aux yeux !

    Sa a du...lapin !

    Sa a du...lapin !

    Sa a du...lapin !

    Sa a du...lapin !

    (Je veux ces chaussures !!!)

     

    Sa a du...lapin !

     


    votre commentaire
  • Cartes à jouer, pendules, jeux d’échecs et « chapeliers fous»  nous plongent dans l’univers d’Alice au Pays des Merveilles en vitrines du Printemps de L'homme. En exclusivité pour le grand magasin, Pierre Clarence a dessiné une vision onirique et théâtrale du « Chapelier Fou»  et une collection exceptionnelle de chemises et d’accessoires dans un esprit mode subtilement décalé.

    le bon chapelier cadriller

    le bon chapelier cadriller


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires